Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce mercredi le Conseil des ministres, au cours duquel plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO.
Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement d’agents sur concours au titre de l’année 2025.
« Cette autorisation fixe à 11 404 le nombre de postes à pourvoir en 2025, contre 11 320 en 2024, soit un accroissement de 0,74%. Les 11 404 postes se répartissent ainsi qu’il suit : 4 348 postes à pourvoir pour les concours professionnels en 2025, contre 4 534 en 2024, et 7 056 postes à pourvoir pour les concours directs en 2025, contre 6 786 en 2024 », indique le ministre Mathias TRAORÉ.
Par ailleurs, le ministre TRAORÉ révèle : « des quotas seront réservés dans certains effectifs à recruter sur concours direct au profit des Volontaires pour la défense de la patrie et les agents communautaires qui en remplissent les conditions ».
Le ministre Mathias TRAORÉ rappelle également que les recrutements sur concours directs et professionnels au titre de l’année 2025 sont prévus de février à septembre.
Selon le ministre, l’adoption de ce rapport permet à son département d’organiser les concours professionnels et directs au titre de l’année 2025 pour couvrir le déficit des ressources humaines et doter les nouvelles structures publiques et organes pour la mise en œuvre des initiatives présidentielles.
Le « flagrant crime » bientôt intégré aux procédures judiciaires
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a examiné un projet de loi modificatif de la loi 015 du 2 mai 2019, portant organisation judiciaire au Burkina Faso. Le ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA indique que cette modification s’inscrit dans le cadre des réformes globales entreprises depuis 2023 dans le secteur de la justice.
Ces réformes visent à accélérer le cours de la justice, à rapprocher la justice du justiciable et à réduire les coûts liés tout en donnant aux acteurs des leviers juridiques pour un service public de la justice répondant aux attentes du peuple. Entre autres innovations majeures de ce projet de loi modificatif, l’institution du « flagrant crime ». Il est prévu également la création de chambres criminelles et des tribunaux de travail dans les tous les 27 Tribunaux de grande Instance (TGI) de notre pays.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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