Changement climatique : l'association African Child Project a tenu promesse sur la deuxième édition du FESIME

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Le festival international de Musique pour l’environnement (Fesime) s’est tenue du 14 au 16 juin 2024 à Ouagadougou. Cette cérémonie de lancement a été placée sous le parrainage du ministre de la communication de la culture, des arts et du tourisme, représenté.

 

Placé sous le thème « Changement climatique et menaces terroristes : rôle et responsabilités des citoyens », ce festival a été un cadre de réflexion sur l’engagement des citoyens dans la préservation de l’environnement.

 

Les discussions ont été animées par Peter Torrekens, ingénieur agronome, expert en développement des filières agricoles et agro-forestières, et Mariam Myriam Dama, géographe ruraliste, enseignante-chercheure à l’INERA.

 

Peter Torrekens a  souligné l’impact de l’expansion de Ouagadougou sur l’environnement. « Quand je suis venu travailler au Burkina en janvier 1987, Ouagadougou comptait à peine de 500 000 habitants. C’est seulement un peu plus de 35 ans. La vie en ville s’arrêtait en saison des pluies parce qu’il fallait retourner en zone rurale pour cultiver. Donc en moins de 40 ans, la ville de Ouagadougou est devenue très grande et la végétation disparaît », a-t-il constaté. Pour lui « il est important de trouver des solutions pour préserver l’environnement ».

 

L‘enseignante-chercheure à l’université Joseph-Ki-Zerbo, Mariam Myriam Dama Zongo a mis l’accent sur la corrélation entre le terrorisme et le changement climatique « le terrorisme vient aggraver le phénomène du changement climatique, puisque les populations font face à des défis importants ». Pour vaincre le terrorisme et freiner le changement climatique, Mariam Zongo a indiqué qu’il faut que chaque citoyen prenne des initiatives, s’informe pour mener des actions.

 

« Je pense qu’une des premières choses importantes, c’est déjà l’information. Être informé, avoir de la connaissance, c’est très important en tant que citoyen pour s’engager dans la lutte contre le changement climatique et le terrorisme. Il y a beaucoup d’informations qui existent. Je pense que c’est en ayant des informations que le citoyen voit ce qu’il faut faire ? Il y a des initiatives et des opportunités qui s’offrent à nous, il faut les saisir. Le but, c’est s’asseoir ensemble et voir au niveau politique, qu’est-ce qu’il faut faire et qu’est-ce qui est à la portée des populations. Il y a plein d’initiatives qui existent et qui permettront de nous sortir de cette situation », a soutenu Mariam Zongo.

 

Aussi « il est important que chaque citoyen s’implique dans la lutte contre le réchauffement climatique et s’engage pour une vie écologique » a souligné Ibrahim Simporé, artiste musicien et promoteur du festival.  Il a affirmé que la culture et la musique peuvent contribuer à cette lutte, et  a appelé à un soutien massif des défenseurs de l’environnement à cet événement pour renforcer son impact. Le festival vise donc « à donner des idées à tout le monde sur la préservation et la protection de l’environnement » a clarifié Ibrahim Simporé.

 

Organisé par l’association « African Child Project », le festival a proposé un programme varié incluant un reboisement dans une école, des concerts en plein air et des expositions-vente. Des fournitures scolaires ont été distribués aux enfants le dernier jour du festival le 16 juin qui correspondait la journée mondiale de l'enfant Africain.

Correspondance particulière 

Zoodomail.com

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