Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a présidé, ce lundi en fin de matinée, la première rencontre statutaire de l’année 2024 entre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) nouveau format et le Président du Faso.
A l’ouverture de cette rencontre, le Président du Faso a souligné la nécessité de reformer et de faire fonctionner l’appareil judiciaire dans le but de répondre davantage aux attentes et espoirs des masses populaires.
« Travaillons donc à rendre une justice équitable aux Burkinabè, à aller vers une justice réelle qui soit juste vis-à-vis de tous les citoyens ; qu’il n’y ait pas de supers citoyens et des citoyens de seconde zone », a soutenu le Président du Faso. Pour le Chef de l’Etat, « rendre justice est un acte noble qui va permettre au pays de se faire respecter ». Dans cette perspective, il a invité le CSM à plus d’ardeur, de diligence et de transparence dans le traitement des dossiers de tout genre particulièrement ceux relatifs aux cas de corruption.
Selon le président du CSM, Adama OUEDRAOGO, « chaque membre de ce nouveau CSM a bien pris la mesure des attentes citoyennes et de la profonde nécessité de changement de paradigme qui ont justifié cette réforme ». Pour ce faire, il a indiqué que le CSM s’engage pour une justice reformée, adaptée et équitable en vue de son appropriation par les populations.
La rencontre a été également une occasion pour le CSM de faire le point des activités menées, des défis relevés et de se projeter dans les perspectives. « Cette année, les juridictions ont bien fonctionné malgré la situation de crise que nous vivons et les juridictions ont des résultats en nette progression par rapport à l’année dernière », a précisé le président du CSM. Il a mentionné la nomination de 16 magistrats dans les juridictions supérieures et 106 autres dans les juridictions de premier et de second degré.
Au cours de la session, les membres du CSM et le Chef de l’Etat ont examiné les attentes des populations et des acteurs judiciaires. Selon le président du CSM, Adama OUEDRAOGO, des pistes de solution ont été proposées et le Chef de l’Etat a donné des orientations pour que les attentes exprimées puissent être traitées suivant les aspirations profondes de notre peuple.
Au nom des membres, il a exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat pour la décision d’octroyer comme siège du CSM, les locaux ayant abrité les services de l’ancien Médiateur du Faso. « C’est un pas important vers l’émancipation de l’institution qui quitte son statut de locataire (…) Cela participera également à la réduction du train de vie de l’Etat », a souligné le Président du CSM. Selon M. Adama OUEDRAOGO, cette décision du Président du Faso permettra à l’Etat d’économiser environ 300 millions de FCFA pour le premier mandat du nouveau CSM au titre des charges locatives.
La rencontre statutaire entre le Conseil supérieur de la magistrature et le Président du Faso se tient chaque année au mois de novembre conformément à l’article 131 de la Constitution.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
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