
Le 8 mars de chaque année, la communauté internationale commémore la Journée Internationale des Droits de la Femme. Cette journée, rappelons-le, trouve ses origines dans les luttes des femmes pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Elle a été instituée en 1977 par la Résolution 32/142 de l’Organisation des Nations Unies.
Je saisis cette occasion pour saluer la mémoire des femmes pionnières qui ont lutté pour la reconnaissance de cette journée, sans oublier les femmes burkinabè qui, au fil des années, se sont illustrées par leur dévouement et leur sens des responsabilités pour l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles.
Je tiens également à adresser une pensée spéciale à toutes ces femmes déplacées internes dans notre pays, qui, malgré les défis auxquels elles sont confrontées, continuent de se battre dignement pour améliorer leurs conditions de vie et renforcer leur résilience face aux crises.
Cette année, la communauté internationale commémore cette journée sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Au Burkina Faso, au regard du contexte sécuritaire actuel, la célébration est placée sous le thème : « Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole des femmes ? »
Ce choix de thème reflète l’importance que les autorités accordent à la contribution fondamentale des femmes productrices agricoles du pays, qui, malgré un contexte sécuritaire difficile, font preuve d’une résilience exceptionnelle. Il traduit également la volonté du Gouvernement de soutenir et de promouvoir l’entrepreneuriat agricole féminin au Burkina Faso.
Ainsi, pour répondre de manière intégrée aux fragilités causées par les crises sécuritaire et humanitaire dans notre pays, des actions telles que :
- La formation de 650 femmes et jeunes filles en transformation des produits locaux.
- La formation de 200 femmes retournées en techniques de production maraîchère et en aviculture, avec une dotation en kits d’installation d’une valeur globale de 28 millions de FCFA, grâce à l’appui financier du PNUD et de la FAO.
- La remise de matériels et équipements de production et de transformation de produits locaux d’une valeur de 50 millions de FCFA à deux coopératives et plus de 30 entreprises individuelles des Hauts-Bassins, dans le cadre du Projet d’autonomisation économique pour la résilience des femmes.
- La dotation de 300 femmes en technologies de production, transformation et conservation, d’un montant global de 25 millions de FCFA, selon leurs domaines d’activités.
- La formation de 1000 femmes et jeunes filles (communauté hôte et déplacées internes) en tissage, teinture et marketing digital, avec une dotation en métiers à tisser d’une valeur de 150 millions de FCFA.
- La formation de 60 femmes en techniques de conservation des produits agricoles et sur la procédure de normalisation des produits.
La commémoration de cette journée est une occasion pour notre pays d’identifier les stratégies nécessaires pour répondre aux besoins croissants des groupes vulnérables.
À cette occasion, je tiens à adresser mes sincères remerciements à tous les acteurs publics et privés intervenant dans le domaine de la protection des droits des femmes. Mes remerciements s’adressent également aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le gouvernement dans sa politique de lutte contre les inégalités de genre au Burkina Faso.
Ensemble, œuvrons pour une meilleure protection des droits des femmes et des filles.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons.
Commandant Passowendé Pélagie KABORE
Officier de l’Ordre de l’Étalon
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