Le 11 mars 2025, S. Mohamed, 27 ans, comparaissait devant le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1 pour répondre de faits de vol, après avoir soustrait le téléphone portable de O. Elisabeth.
Les faits remontent au 17 janvier 2025. O. Elisabeth, circulant à moto, est interpellée par la police municipale. Elle descend de sa moto, place son téléphone sous la selle et s'éloigne pour discuter avec les policiers. S. Mohamed, qui avait observé la scène, en profite pour subtiliser le téléphone portable. Cependant, il est pris en flagrant délit.
À la barre, l’accusé reconnaît partiellement les faits. Il affirme ne pas avoir réussi à prendre le téléphone, mais avoir tenté de le voler. La victime, quant à elle, a soutenu que le téléphone a été retrouvé entre les mains du prévenu.
Le procureur a relevé que le préjudice a été réparé par la restitution du téléphone et que le prévenu a fait amende honorable. Toutefois, il a estimé que le prévenu, habitué à ce genre de faits, devait être condamné à une peine sévère. Ainsi, il a requis une peine de 4 mois de travaux d’intérêt général, avec une peine ferme de 12 mois de prison et une amende de 500 000 FCFA, en cas de mauvaise exécution des travaux.
Dans son verdict, le Tribunal a condamné S. Mohamed à 12 mois de prison, assortis du sursis, ainsi qu’à une amende de 500 000 FCFA, également sous sursis.
A S
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