Cybercriminalité : figurant dans la scène, mais ne faisant pas partie du scénario

Submitted by Redaction on
Image
PLCC

Les réseaux sociaux sont des plateformes incontournables pour partager les idées, les expériences et promouvoir les activités.

Pour la promotion de leurs projets, de nombreux utilisateurs génèrent des contenus attrayants (vidéos, images …) afin d’atteindre leur public cible et augmenter leur audience. Cependant dans la production de ces contenus, il est essentiel

de veiller à ne pas divulguer des informations permettant d’identifier directement ou indirectement une personne : les données à caractère personnel. Malheureusement, sieur GAC s’est retrouvé dans cette situation malgré lui.

Monsieur GAC mène une vie tranquille jusqu’à ce que, un soir, rentrant du travail, il trouve sa femme dans une colère noire. Après plusieurs questions à l’idée de savoir ce qui n’allait pas, elle finit par lui dire qu’elle l’a vu dans une vidéo, sur le réseau social TikTok, en compagnie d’une femme. Intrigué, il décide de voir cette fameuse vidéo. C’est ainsi qu’il découvre la situation « soyée »: il a été filmé en plein love dans un restaurant de la place lors d’une prestation artistique.

Immédiatement, GAC rentre en contact avec l’auteur de la publication afin qu’il l’a retire car celle-ci pourrait entacher sa réputation. Cependant il se heurte à un refus catégorique. Face à cette situation, GAC se rend à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte.

Les enquêtes menées par la PLCC appuyée par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont permis d’interpeller NIH, l’auteur de la vidéo. Conduit dans les locaux de la PLCC, il est soumis à une audition au cours de laquelle il reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Il ajoute qu’il n’avait aucune intention de nuire à GAC. Il a simplement publier la vidéo de sa prestation afin de promouvoir son art et se faire connaître. C’est plus tard, à travers les commentaires ironiques, qu’il s’est rendu compte qu’il y avait, en arrière plan, un couple. Il affirme avoir été joint par GAC pour qu’il supprime la vidéo. Mais celle-ci ayant suscité beaucoup plus de réactions et de vues par rapport à toutes ses précédentes vidéos, il a refusé.

Pour conclure, NIH a été conduit au parquet pour enregistrement illégal et publication de données à caractère personnel sur internet.

La PLCC vous exhorte à être responsable en ligne. « Il y a des rambas qui ne préviennent pas ».

 

PLCC

 

Zoodomail.com

 

Pèlerinage

Les trois dernières publications