Déclaré élu Président du Niger le 21 mars 2021 par la Cour constitutionnelle, soit juste un peu plus de deux (2) ans aujourd'hui, Mohamed Bazoum, n’aura peut-être pas l’opportunité de conduire un mandat de cinq (5) comme le prescrit la constitution. Depuis l’après-midi du mercredi 26 juillet 2023, il serait entre les mains de la garde présidentielle au palais de la présidence à Niamey. Jusqu'à ce jeudi 27 juillet 2023, aucun signe de sa libération n’est donné et aucun message non plus n’est envoyé par la garde présidentielle, pour édifier le monde entier sur les causes de cet acte qui ressemble fort à un coup de force militaire pour déposer ce président démocratiquement élu. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pu parler avec le président du Niger Mohamed Bazoum. Il lui a exprimé son "soutien", a indiqué mercredi le service de son porte-parole."Cet après-midi, Antonio Guterres a parlé à Mohamed Bazoum. Il a exprimé son soutien total et sa solidarité avec le président nigérien", a précisé ce message du porte-parole sur les réseaux sociaux. La garde présidentielle a fait des tirs de sommation en marge d'une manifestation organisée par des supporters du président Mohamed Bazoum. Au moins un manifestant a été blessé. "La situation est suffisamment préoccupante pour que la Cédéao et le président Tinubu, président du Nigeria, voisin du Niger, avec le Bénin, voisin du Niger également, nous prenions la chose au sérieux et agissions rapidement", a déclaré le président Beninois Patrice Talon avant son départ pour Niamey en vue d’une négociation avec les membres de la garde présidentielle. Le poulain de l’ancien président Mahamadou Issouf, peut-il s’en sortir sain et sauf en conservant son fauteuil présidentiel ? Le monde entier observe.
Bonne dégustation !!!
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