𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞, 𝐑𝐢𝐦𝐭𝐚𝐥𝐛𝐚 𝐉𝐞𝐚𝐧 𝐄𝐦𝐦𝐚𝐧𝐮𝐞𝐥 𝐎𝐮𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐨𝐠𝐨, 𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭, 𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐝𝐢 𝟐𝟖 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐏𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚𝐮 𝐦𝐞𝐞𝐭𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 (𝐂𝐍𝐀𝐕𝐂) 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐛𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐚𝐧𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐄𝐒 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐞𝐝𝐞𝐚𝐨.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐜𝐢-𝐝𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬.
Camarades, tout protocole respecté, si je suis là ce matin, c'est au nom du chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, pour vous porter un message d'hommage, de reconnaissance, de mobilisation et d'engagement total.
Il y a un an, nos trois pays, qui ne forment plus désormais qu'un, sous le leadership de leurs Excellences, le capitaine Ibrahim Traoré, le général Abdourahamane Tiani, et le général Assimi Goïta, répondant aux aspirations profondes des peuples de l'AES, ont assumé la décision courageuse et historique de quitter définitivement la CEDEAO.
Le capitaine Thomas Sankara avait dit que pour rompre le cordon de l'impérialisme, il ne faut pas se faire d'illusions : cela ne se fera pas par les tendres mains d'une sage-femme, mais par une hache et par un coup sec.
Et le coup sec a été porté il y a un an par nos trois grands leaders historiques. Aujourd'hui, la CEDEAO, ou ce qui reste de la CEDEAO, est derrière nous. Aujourd'hui, plus que jamais, le capitaine Ibrahim Traoré et ses frères, le Général Goïta et le Général Tiani, sont plus que jamais déterminés à mener ce combat historique jusqu'à la victoire totale.
Vous avez été témoins de tout ce qui a été orchestré ces derniers jours. Je sais que vous savez lire entre les lignes. L'objectif était de nous affaiblir, de nous faire peur, mais partout où ils ont tenté, ils ont essuyé une défaite cuisante.
Et, plus que jamais, nous restons déterminés. Nous avons aussi entendu le message porté ici par les leaders de la veille citoyenne. La CEDEAO, c'est l'une des cordes de notre asservissement qui a été coupée nette le 28 janvier 2024.
Nous savons qu'il y a d'autres cordes qui restent, mais nos trois chefs d'État tiennent toujours la hache fermement. Cela signifie que toutes les cordes seront tranchées sans état d'âme. Donc, camarades, c'est un message de remobilisation.
Restons vigilants, car les impérialistes et leurs institutions fantoches ne baisseront jamais les bras. La liberté ne s'octroie pas, elle s'arrache au prix de la sueur et du sang.
Et c'est ce à quoi notre hymne national nous a toujours invités. Donc nous allons mener ce combat et nous allons le gagner ensemble pour que nos enfants et nos petits-enfants vivent dans un espace AES libre, prospère, avec de nouveaux horizons.
C'est ce message que nous sommes venus vous transmettre ce matin, et vous dire merci encore pour cette mobilisation historique.
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Merci, camarades.
DCRP
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