1. ARGUMENTAIRE
Les attaques terroristes dans les pays du Sahel, sous les regards perplexes de la communauté régionale et internationale, nous rappellent Edmond Marc (2005) dans son ouvrage Psychologie de l’identité : soi et groupe. Il constate que la question de l’identité tourmente notre époque. Les discours [trans- disciplinaires] sur l’identité décrivent un individu « post-moderne », caractérisé par une quête incessante de soi ; quête ambivalente où l’affirmation identitaire devient à la fois un objectif exaltant et un fardeau accablant... L’individu n’est pas seul à poursuivre cette quête, aussi les groupes sociaux [sont] tendus vers la recherche anxieuse ou la défense de leur identité : communautés ethniques ou régionales Toutes ces manifestations ne sont pas sans lien entre elles. Elles témoignent sans conteste d’une crise qui ébranle les fondements de la socialité à tous les niveaux de l’individu aux institutions et aux sociétés globales.
Et, il continue en ces termes : l’identité, lorsqu’elle ne se sent pas menacée, n’est l’objet d’aucune interrogation ; elle s’impose avec une évidence tranquille. C’est dans les moments de remise en question, de déni, de rupture, de bouleversement quelle devient problématique. L’incertitude et la fragilisation qui l’affectent sont les symptômes d’un « malaise dans la civilisation » qui mine les modèles, les valeurs, les repères traditionnels et les institutions qui les portent. Le couple, la famille, l’école, le monde du travail, la justice accusent des fissures profondes qui laissent l’individu inquiet et démuni. Les statuts, les rôles et les modèles identificatoires se brouillent si bien que la place de chacun devient floue et changeante. La précarité touche aussi bien la profession, l’emploi que les liens affectifs et familiaux renvoyant l’individu à lui-même et à un sentiment de confusion et d’instabilité. La « lutte des places » (Gaulé-jack, Taboada-Leonetti, 1993) remplace la lutte des classes ; comme si chacun devait combattre sans trêve pour défendre une existence personnelle et sociale toujours incertaine et la faire reconnaître par les autres. La compétition pour l’avoir et le paraître devient le moteur de la vie relationnelle, économique et sociale – du parcours scolaire à la réussite professionnelle ; elle atteint même la sphère amoureuse et sexuelle (Fromm, 1976). Ainsi la problématique de l’identité apparaît au cœur des mutations psychosociologiques et culturelles que connaît le monde actuel. Comme le psychanalyste Erik Erikson l’annonçait de façon perspicace en 1968 : « L’étude de l’identité devient aussi centrale à notre époque que celle de la sexualité à l’époque de Freud » (Edmond Marc, 2005., p.19).
Cette conviction de Edmond Marc (2005) rappelle les études de nombreux auteurs dans le cadre de la psychologie et de la psychiatrie qui ont établi des liens entre traumatismes, liens affectifs et groupaux. John Bowlby (1969, 1973, 1980), célèbre pour sa théorie de l'attachement, a postulé que les relations précoces avec les figures d'attachement (généralement les parents) sont cruciales pour le développement émotionnel et social ultérieur. Les traumatismes dans ces relations peuvent avoir des effets durables sur les capacités relationnelles et émotionnelles d'une personne. Mary Ainsworth (1978) a élaboré sur le travail de Bowlby avec ses célèbres études de la "situation étrange", différents styles d'attachement : sécurisé, évitant et ambivalent/anxieux. Ces styles influencent la manière dont les personnes réagissent aux traumatismes et aux dynamiques groupales. Sigmund Freud (1920s-1930s) a introduit les concepts du transfert et du contre-transfert dans les relations thérapeutiques, qui peuvent aussi s'appliquer aux dynamiques groupales et aux relations affectives. Ses travaux montrent que les expériences traumatiques peuvent être répétées et exprimées dans ces dynamiques. Judith Herman (1992), dans son 3 ouvrage "Trauma and Recovery", explore les effets du traumatisme sur les relations interpersonnelles et souligne l'importance de la sécurité, de la mémoire partagée et de la reconstruction des liens affectifs dans la guérison du traumatisme. Wilfred Bion (1961) a étudié les dynamiques des groupes et a introduit des concepts tels que "l'attaque contre les liens" et les "assumptions groupales" qui éclairent comment les traumatismes peuvent affecter le fonctionnement groupal et les relations au sein du groupe. Pierre Janet (1889) a été l'un des premiers à explorer le traumatisme psychologique et ses effets sur l'individu. Il a noté que le traumatisme peut fragmenter la conscience et affecter les relations interpersonnelles en causant des dissociations et des ruptures dans les liens affectifs.
Ces auteurs ci-dessus convoqués ont chacun apporté des perspectives uniques sur comment les traumatismes, les relations affectives et les dynamiques de groupe sont interconnectés, affectant profondément le bien-être psychologique et les interactions sociales. Nous entendons dans ce colloque étoffer avec l’actualité du terrorisme au Sahel, la question de l’identité du soi et du groupe qui impose un phénomène de personnes déplacées internes connotant un déplacement psychique et sollicitant un remodelage identitaire.
2. OBJECTIF
Ce colloque traite de la psychologie de l’identité de soi et des groupes déplacés internes. Par conséquent, il examine essentiellement sous un regard psychologique à la fois clinique, différentiel et social, l’identité subjective sans négliger cependant les liens quelle peut avoir avec d’autres perspectives notamment, celles philosophiques, anthropologiques ou sociologiques. Les présentations au colloque seront sous la forme de communication orale ou de posters.
3. AXES DE RECHERCHE
Les travaux de ce colloque portent sur quatre principaux axes qui sont les suivants : terrorisme et attachement (Axe 1) ; terrorisme et identité (Axe 2) ; traumatismes psychiques et processus groupaux (Axe 3) et thématiques libres (Axe 4).
Axe 1 : Terrorisme et attachement. Le terrorisme peut engendrer des répercussions profondes sur l'attachement et le retentissement affectif des individus et des communautés. Ces dynamiques se manifestent diversement :
- Elles peuvent avoir un impact sur l’attachement personnel qui se traduit par la perturbation des relations. Des individus victimes de terrorisme peuvent éprouver une perturbation dans leurs relations interpersonnelles. La peur, la méfiance et le traumatisme peuvent affecter leur capacité à former et à maintenir des liens affectifs sûrs. Ils peuvent devenir plus réticents à s'engager dans des relations proches ou à faire confiance aux autres. Cet impact peut aussi entrainer une vulnérabilité émotionnelle. En effet, l'expérience du terrorisme peut exacerber un sentiment de vulnérabilité émotionnelle. Les individus peuvent développer des troubles de l'attachement, caractérisés par des difficultés à établir des relations stables et sécurisantes.
- Elles peuvent aussi avoir un double retentissement affectif à long terme. Les victimes de terrorisme peuvent développer des symptômes de trouble stress post-traumatique (TSPT), y compris des reviviscences, des cauchemars et une hypervigilance. Ces symptômes affectent 4 profondément leur bien-être émotionnel et peuvent altérer leur capacité à gérer les émotions et à maintenir des relations saines. Le terrorisme peut entraîner une perte de sentiment de sécurité, modifiant la façon dont les individus perçoivent leur environnement et leurs relations. Cela peut engendrer des sentiments persistants d'anxiété, de méfiance et de détresse émotionnelle.
- Elles peuvent également avoir un impact sur les communautés en clivant les liens entre fragmentation et cohésion. Au niveau communautaire, le terrorisme peut provoquer à la fois une cohésion renforcée, en unissant les membres autour d'une identité collective commune face à l'adversité, et une fragmentation, en exacerbant les tensions internes ou les divisions préexistantes. Cependant, il peut apparaitre des sentiments de solidarité. Les communautés touchées peuvent développer des sentiments de solidarité et de résilience, en réaffirmant leurs liens sociaux et leur soutien mutuel face à l'épreuve. Cela peut aider à atténuer le retentissement affectif négatif et à favoriser une guérison collective.
- Enfin, il peut apparaitre en contexte de terrorisme, des réponses et une résilience. Des stratégies d’adaptation peuvent être observées. Les individus et les communautés peuvent adopter des stratégies d'adaptation pour faire face au retentissement affectif du terrorisme. Cela peut inclure la recherche de soutien psychologique, la participation à des activités communautaires et la mise en place de mécanismes de résilience. Dans ce sens des initiatives de soutien peuvent émerger. Les interventions, telles que les programmes de soutien psychologique, les thérapies de groupe, et les initiatives communautaires, jouent un rôle crucial dans le processus de guérison, en aidant les victimes et les communautés à reconstruire leur attachement et à gérer les effets émotionnels du terrorisme.
Dans cet axe 1, il est attendu des contributions qui devraient illustrer que le terrorisme peut avoir des effets dévastateurs sur l'attachement et le bien-être affectif des individus et des communautés, modifiant profondément leurs relations et leur perception émotionnelle. Aussi, d’autres contributions peuvent montrer que les stratégies de soutien et de résilience sont essentielles pour aider à atténuer ces effets et favoriser la guérison.
Axe 2 : Terrorisme et identité.
Le terrorisme peut avoir des impacts profonds et complexes sur l'identité des victimes et des communautés :
- Les traumatismes peuvent avoir un impact sur l’identité des victimes. Les victimes de terrorisme peuvent subir des traumatismes psychologiques qui affectent leur perception de soi et leur identité personnelle. La violence subie peut entraîner des sentiments de vulnérabilité, de peur, ou de perte de contrôle, modifiant la façon dont elles se perçoivent et se connectent avec leur propre identité. Ces traumatismes peuvent être stigmatisant. En effet, des victimes peuvent également faire face à la stigmatisation ou à la marginalisation, ce qui peut altérer leur sentiment d'appartenance et d'identité sociale. Elles peuvent se sentir isolées ou incomprises par la société, exacerbant leur souffrance.
- Ces traumatismes partagent la communauté entre cohésion et division et dans ce sens, ils peuvent avoir un impact sur l’identité communautaire. Les attaques terroristes peuvent renforcer les liens au sein des communautés touchées en suscitant un sentiment de solidarité et de résilience face à l'adversité. Cependant, elles peuvent aussi exacerber les divisions 5 existantes, en créant des tensions entre différents groupes ethniques, religieux ou politiques. Ainsi une identité collective peut être altérée par la stigmatisation. En effet, les communautés ciblées peuvent développer un sentiment renforcé d'identité collective face à l'attaque. En même temps, elles peuvent également faire face à des stéréotypes et à des préjugés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur groupe, ce qui peut influencer négativement leur perception de soi et leur cohésion interne.
- Les attaques terroristes peuvent entraîner des vagues de soutien et de solidarité de la part de la société, ce qui peut renforcer l'identité positive des victimes et des communautés en affirmant leur valeur et leur résilience. Dans certains cas, les événements terroristes peuvent mener à une polarisation accrue ou à la radicalisation de certains individus au sein des communautés, notamment lorsqu'il y a des réponses politiques ou sociales qui alimentent les tensions ou les sentiments d'injustice.
- Enfin les attaques terroristes peuvent susciter un processus d’adaptation et de construction individuelle et communautaire. Le processus de reconstruction après une attaque terroriste peut inclure des efforts pour restaurer et réaffirmer les identités individuelles et communautaires. Cela peut passer par des initiatives de guérison communautaire, des commémorations, et des projets visant à renforcer la cohésion sociale et à traiter les traumatismes.
En résumé, l’axe 2 encourage des travaux indiquant que le terrorisme influence profondément l’identité des victimes et des communautés, souvent en générant des effets à la fois négatifs et positifs. La manière dont ces identités sont impactées dépend largement de la manière dont les victimes, les communautés et les sociétés dans leur ensemble réagissent et se reconstruisent après les événements.
Axe 3 : Traumatismes psychiques et processus groupaux.
Les traumatismes psychiques et les processus groupaux sont des concepts liés à la psychologie et à la dynamique des groupes. Les traumatismes psychiques renvoient à des événements ou à des expériences extrêmement stressants ou perturbants qui affectent profondément le bien-être mental d'une personne. Ces traumatismes peuvent résulter de divers incidents, tels que des abus, des accidents graves, des catastrophes naturelles, le terrorisme ou des pertes importantes. Ils peuvent engendrer des troubles tels que ceux anxieux, dépressifs et le trouble de stress posttraumatique (TSPT). Les processus groupaux se réfèrent aux dynamiques, interactions, et influences qui se produisent au sein d'un groupe. Ces processus incluent la manière dont les individus interagissent, communiquent, et influencent les comportements et attitudes des autres membres du groupe. Dans le contexte de traumatismes psychiques, les processus groupaux peuvent jouer un rôle crucial. Par exemple, un groupe de soutien peut offrir une assistance précieuse en partageant des expériences similaires, favorisant ainsi la compréhension et la guérison collective.
Les traumatismes psychiques peuvent également influencer la dynamique d'un groupe. Par exemple, une personne ayant subi un traumatisme peut avoir du mal à faire confiance aux autres ou à participer activement au groupe, ce qui peut créer des tensions ou des difficultés au sein du groupe. Les professionnels de la santé mentale utilisent souvent des interventions spécifiques 6 pour aider à gérer ces dynamiques et à soutenir le processus de guérison tant au niveau individuel que collectif.
Cet axe 3 explore les expériences traumatiques psychiques et les dynamiques groupales tout en cherchant à apprendre les issues de ces dynamiques chez l’individu et le groupe.
Axe 4 : Libre Cet axe encourage des contributions avec des thématiques libres associées aux traumatismes et aux déplacements.
4. CHRONOGRAMME DU COLLOQUE
25 septembre 2024 : Date d’appel de contributions scientifiques
26 octobre 2024 : Délai de transmission des propositions de résumé
10 novembre 2024 : Notification aux auteurs dont les communications sont retenues
2 et 3 décembre 2024 : Déroulement du colloque
10 décembre 2024 : Délai de dépôt d’article pour publication
20 au 22 janvier 2025 : Date du tiret à part
5. LIGNE ÉDITORIALE
Les textes soumis seront publiés dans une session spéciale à la Revue LES TISONS et doivent avoir été écrits selon les NORMES CAMES/LSH adoptées par le CTS/LSH, le 17 juillet 2016 à Bamako, lors de la 38è session des CCI. L’article doit être écrit en format « Word », police « Times New Roman », Taille « 13 pts », Interligne « simple », positionnement « justifié », marges « 2,5 cm (haut, bas, droite, gauche) ».
La longueur de l’article doit varier entre 30.000 et 50.000 signes (espaces et caractères compris). Le titre de l’article (15 mots maxi, taille 14 pts, gras) doit être écrit (français, traduit en anglais, vice-versa).
Le(s) Prénom(s) sont écrits en lettres minuscules et le(s) Nom(s) en lettres majuscules suivis du mail de l’auteur ou de chaque auteur (le tout en taille12 pts, non en gras). Le résumé (200 mots maxi, taille 12 pts) de l’article et les mots clés (05) doivent être écrits et traduits en français/anglais.
L’article comprend les éléments suivants : Titre, Prénom et Nom de l’auteur, Institution d’attache, adresse électronique, Résumé en Français, Mots-clés, Abstract, Keywords, Introduction (justification du thème, problématique, hypothèses/objectifs scientifiques, approche), Développement articulé, Conclusion, Bibliographie.
Références bibliographiques
AMIN Samir, 1996, Les défis de la mondialisation, Paris, L’harmattan. AUDARD Cathérine, 2009, Qu’est-ce que le libéralisme ? Ethique, politique, société, Paris, Gallimard. BERGER Gaston, 1967, Lhomme moderne et son éducation, Paris, PUF. DIAGNE Souleymane Bachir, 2003, « Islam et philosophie. Leçons d’une rencontre », Diogène, 202, p. 145-151. DIAKITE Sidiki, 1985, Violence technologique et développement. La question africaine du développement, Paris, L’Harmattan.
Revue LES TISONS
Revue internationale des Sciences de l’homme et de la Société e-ISSN: 2756-7532 / p-ISSN: 2756-7524 Indexation : http://esjindex.org/search.php?id=6845 Site : http://www.revuelestisons.bf Mails : revuelestisons.ujkz@gmail.com lestisons@revuelestisons.bf
S/c Université Joseph KI-ZERBO
BV 30053 OUAGA 1200 Logements 10020 OUAGADOUGOU - Burkina Faso
6. ADMINISTRATION DU COLLOQUE
- Lieu : Université Joseph KI-ZERBO à l’institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) -
-Dépôt des résumés et des articles au : colt.identite2024ujkz@gmail.com
- Lien d’inscription : https://docs.google.com/forms/d/1HFB_DDF29IJrTMkZsx28nXOtBdBIOdnyyZ4OuKejgu w/edit?usp=drivesdk
- Informations téléphoniques : WhatsApp : +226 74 00 0075, 70 30 24 10, 76 93 73 43.
7. COMITÉ SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL
- Pr KONÉ Cyrille, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr SAVADOGO Mahamadé, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KIZERBO ;
- Pr NACOULMA Pierre, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr George ZONGO, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr NANÉMA Jacques, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr SEMDE Cyrille, Professeur titulaire de philosophie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr BADINI Amadé, Professeur titulaire de philosophie de l’éducation, Université Joseph KIZERBO ;
- Pr BADOLO Bawala Léopold, Professeur titulaire de psychologie génétique différentielle, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr SAWADOGO François, Professeur titulaire de psychologie cognitive et des apprentissages. Université Norbert ZONGO.
- Pr PARÉ Afsata, Professeur titulaire en psychopédagogie, Université Norbert ZONGO ;
- Pr KIBORA O. Ludovic, Directeur de recherche en anthropologie sociale et culturelle, Institut de Recherche des Sciences des Sociétés.
- Pr MOUMOULA Issa, Professeur titulaire de psychologie de l’orientation, Université Norbert ZONGO ;
- Pr N’DOUBA Boroba François, Professeur titulaire de psychologie génétique différentielle, Université Félix Houphouët-Boigny ;
- Pr TCHABLE Boussanlègue, Professeur titulaire de psychologie du développement et de l’éducation, Université de KARA au Togo.
- Dr KOUTABA Justin, Maitre de Conférences en philosophie, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr BITO Kossi, psychologie de l'éducation et de la formation, Maître de Conférence, Université de Lomé. 8. COMITÉ DE LECTURE
- Pr KOUDOU Opadou, Professeur titulaire de psychologie sociale, Université Félix Houphouët-Boigny ;
- Pr OUYI Badji, Professeur titulaire de psychologie du travail et des organisations, Université de Lomé ;
- Dr SADIA Armand Martin, Maître de Conférences en psychologie, Université Alassane OUATTARA de Bouaké ;
- Dr DAHOUROU Donatien, Maître de Conférences en psychologie du développement et de l’éducation ;
- Dr KOUMA Daouda, Maître de Conférences en psychologie sociale, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr Elise THOMBIANO, Maître de Conférences en histoire et archéologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr NABALOUM Rasmata, Maître de Conférences en psychologie de l’orientation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr BAWA Ibn, Maître de Conférences en psychologie du développement et de la formation, Université de Lomé ;
- Dr BARRY Aboubacar, Maître de Conférences en psychologie clinique et psychopathologie. Université Norbert ZONGO.
- Dr BARMA Marodegueba, Maître de Conférences en psychologie clinique et psychopathologie. Université de Lomé ;
- Dr GBANDE Sadji, Maître de Conférences, psychologie du travail et des organisations, Université de Lomé ;
- Dr KALINA Kaka, Maître de Conférences en psychologie clinique et psychopathologie, Université de Lomé ;
- Dr DJE Bi Tchan Guillaume, Maître de Conférences en psychologie génétique différentielle Université Houphouët-Boigny ;
- Dr OUEDRAOGO Maurice, Maître de Conférences en physiologie animale, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr DOM Atsu Dodzi, Maître de Conférences en psychologie de l'éducation et de la formation, Université de Lomé ;
- Dr OUÉDRAOGO A. Nadège. Maître -Assistante en anthropologie de la santé. Université de Fada N’Gourma.
- Dr OUÉDRAOGO Fernand, Maître -Assistant en psychopédagogie, Université Joseph KIZERBO ; 9
- Dr KOUNOU Kossivi Benjamin, Maître-Assistant psychologie clinique et psychopathologie, Université de Lomé ;
- Dr ADANSIKOU Kouami, Maître-Assistant en psychologie clinique et psychopathologie, Université de Lomé ;
. COMITÉ D’ORGANISATION
- Pr YOUGBARÉ Sébastien, Professeur titulaire de psychologie clinique et psychopathologie. Université Joseph KI-ZERBO ;
- Pr OUATTARA Fatiè, Professeur titulaire de philosophie de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr KOUAKOU Osséi, Maître de Conférences en psychologie génétique différentielle Université Houphouët-Boigny ;
- Dr SORÉ Zakaria, Maitre de Conférences en sociologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr SODORE Aziz, Maitre de Conférences en géographie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr MEWEZINO Esso-Mondjonna, Maitre-Assistant des sciences de l’éducation et de la formation, Université de Kara ;
- Dr BOUKILINAM KAWAKA Têtouhêwa, Assistant, psychologie clinique et psychopathologie, Université de Kara ;
- Dr DUGLI Koku, Assistant, Psychologue du Travail et des Organisations, Enseignant Chercheur à l'université de Kara ;
- Dr ALI Delpha, Assistante en Psychologie clinique et de la santé, Université de Kara-Togo
- Dr YÉ Gauthier, Maître-Assistant en psychologie de l’éducation, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr BAKOUAN Saiba, Maître-Assistant, psychologie de l’orientation, Université Norbert ZONGO ;
- Dr YOGO Évariste, Maître-Assistant en science de l’éducation, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr Brigitte ZONGO née NANAN, Maître-Assistante en psychologie du sport, Institut Supérieur du Sport et du Développement Humain à Ouagadougou ;
- Dr SAWADOGO Stanislas, Maître-Assistant en physiologie animale, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr GUELBÉOGO Moussa, Maître-Assistant en physiologie animale, Université Joseph KIZERBO ;
- Dr OUÉDRAOGO Issa, Maître-Assistant en sociolinguistique, Université Bernard Lédéa Ouédraogo de Ouahigouya ;
- Dr ZONGO Boureima, Maître-Assistant en sociologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr KOUTOU Yvonne, Maître-Assistante en psychologie de l’orientation, Université Norbert ZONGO ;
- Dr DAKUYO Corneille, Maître-Assistant en psychologie de l’orientation et du travail. Centre Universitaire de Kaya-Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr NEBIÉ Alexis, Assistant en psychologie de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ; 10
- Dr OUÉDRAOGO Moussa, Assistant en psychologie sociale, du travail et des organisations. Centre Universitaire de Kaya-Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr SAWADOGO Lèga Mahamady, Assistant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO
- Dr RAMDÉ Aimé, Assistant en psycholinguistique. Université Norbert ZONGO. Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie. Université Joseph KI-ZERBO.
- Dr POROMNA Pagnamam, Assistant, psychologie clinique et psychopathologie, Université de Kara ;
- Dr MÉDA Judith, psychologie de l’orientation. Doctorante en psychologie clinique et psychopathologie. Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr ZONGO Sandra Awa, psychologie génétique différentielle ;
- Dr KIENOU Micheline, Assistante, psychologie cognitive, Université Norbert ZONGO ;
- Dr SOUBEIGA Henri P. Joël, Doctorat de psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- KABORÉ Idrissa, Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO.
10. SECRÉTARIAT
- Dr RAMDÉ Aimé, Assistant en psycholinguistique. Université Norbert ZONGO. Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie. Université Joseph KI-ZERBO ;
- Dr SOUBEIGA Henri P. Joël, Doctorat de psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- KABORÉ Idrissa, Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- TOE Albéric Clovis, Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- ZONGO S. Gustave, Doctorant en psychologie du développement et de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- ZONGO Nongma Alphonse, Doctorant en psychologie sociale, du travail et des organisations, Université Joseph KI-ZERBO ;
- ILBOUDO Cyprien, Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO ;
- KABORÉ Ester, Doctorante en psychologie du développement et de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- KAGUEMBÈGA/TAPSOBA Olivia W., Doctorante en psychologie du développement et de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- KERE Maimounata Marie Béatrice, Doctorante en psychologie du développement et de l’éducation, Université Joseph KI-ZERBO ;
- DAMIBA Nongdo Robert, Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie, Université Joseph KI-ZERBO.
11. CONTRIBUTION DES PARTICIPANTS
Enseignants-Chercheurs et chercheurs : 50 000 FCFA
Docteurs et chercheurs indépendants : 20 000 FCFA
ONG, Entrepreneurs et Associations : 50 000 FCFA
Master et Doctorant : 10 000 FCFA
Frais d’instruction et de publication : 45 000f par article (15 000f à déposer (au 74 00 00 75, Yougbaré Sébastien) dès soumission à l’instruction et 30000F payable à l’acceptation de l’article.
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