Devant le Tribunal : sa copine l’accuse de viol

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Le mardi 12 novembre 2024, Y. Olivier, âgé d’une vingtaine d’année, était devant le Tribunal de grande instance Ouaga 1 pour répondre des faits de viol sur la personne de K. Alima. À la barre, l’accusé a nié les faits. 


Des explications de l’accusé à la barre, K. Alima était consentante, car elle était sa copine. Y. Olivier raconte qu’il a abordé K. Alima alors qu’elle passait devant leur grin. Après avoir échangé avec elle, il lui a manifesté son désir de sortir avec elle, chose que la jeune fille a acceptée. S’en suivra alors des coups de fil et des conversations sur les réseaux sociaux. Puis, un jour selon l’accusé, K. Alima l’a appelé pour l’informer qu’elle passera le voir chez lui à la maison. C’était le 14 juillet 2024, ce jour-là, d’après les propos de l’accusé, la jeune fille est effectivement venue chez lui autour de 20 heures et ils sont allés dans sa chambre pour causer. C’est là que l’accusé demande à la jeune fille s’il pouvait avoir des rapports sexuels avec elle et celle-ci n’a pas trouvé d’objection. C’est plus tard que Y. Olivier va recevoir une plainte l’accusant de viol.
Dans la déposition de K. Alima au parquet et lue à la barre, puisqu’elle était absente à l’audience, elle ne contredit pas les propos de l’accusé. Elle a confié que le jour des faits, sa tante l’a envoyé payer de l’attiéké et elle a profité appelé le prévenu pour lui dire qu’elle allait passer le voir chez lui. Elle relate qu’effectivement, lorsqu’elle est arrivée, Y. Olivier l’a avoué qu’il voulait coucher avec elle et a commencé à la déshabiller et est passé à l’acte. Dans sa déposition, elle confirme que Y. olivier est son copain. Avez-vous crié au secours ?, avait demandé le procureur. La jeune fille avait répondu par la négative. Elle poursuit en indiquant qu’après l’acte, le prévenu l’a raccompagné. 

 

Pourquoi a-t-elle alors porté plainte contre vous pour viol ?


Et à l’accusé de confier qu’il était surpris de la plainte puisque rien n’indiquait que K. Alima n’était pas d’accord. Du reste, il affirme qu’avant l’acte, la jeune fille l’a même demandé s’il avait des préservatifs et sorti en chercher. Il indique que le lendemain, K. Alima l’a appelé et qu’apparemment, elle ne se sentait pas bien. 
Pourquoi a-t-elle alors porté plainte contre vous pour viol ?, a voulu savoir le Tribunal. L’accusé dit ignorer les motivations de la jeune fille, mais selon lui, ce serait sûrement, la tante et les grandes sœurs de K. Alima qui apparemment ayant appris ce qui s’était passé entre eux, ont forcé la jeune fille à dire qu’il l’a violé.
Dans sa réquisition, le procureur a laissé entendre qu’il y a aucun n’élément dans les procès-verbaux qui prouve l’infraction. A cet effet, le parquet a plaidé la relaxe du prévenu au bénéfice du doute.
Dans son verdict, le Tribunal a suivi la réquisition du parquet et a déclaré la relaxe de l’accusé aux fins de la poursuite pour les faits de viol.

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Sam. S
Zoodomail.com

 

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