Le Café/Déchéance de la nationalité Française de Kemi Seba : tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute

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Kemi

Et ce qui devait arriver arriva est-on tenté de dire. Le militant panafricaniste Kémi Seba a été déchu par sa nationalité française, le 09 juillet 2024. Il en a été officiellement notifié par le Conseil d’Etat.

 

De son vrai nom Gilles Robert Capo Chichi, le natif de Strasbourg et d’origine béninoise qui se présente comme un suprémaciste noir et panafricain de 42 ans et qui s’illustre ces dernières années par son aversion naturelle de la France son pays de naissance et d’adoption nous laissait très souvent perplexes, voire dubitatif sur ses visées réelles.

 

Voilà un monsieur qui a bien compris cet adage et qui en profite pleinement : L'ennemi de mon ennemi est mon ami.

 

La quasi-totalité des Etats de l’Afrique de l’Ouest et le Rwanda dans les grands Lacs qui entretiennent des relations plutôt tumultueuses avec l’Hexagone sont devenus des terres de pèlerinage pour ce Béninois bon teint qui évite soigneusement le Dahomey.

 

Comprendre Kemi Seba, c’est comprendre la quadrature du cercle tant l’homme est indicible ; subversif ; irrationnel, mais combien influent dans les pays rebutés contre la Françafrique et le néocolianisme.

 

Voilà quelqu'un qui a largement profité du système, études, logements, et bien d’autres avantages que le système lui offrait et qui est devenu subitement le chantre de la lutte contre le même système.

 

Kemi Seba, c’est un spectacle à lui tout seul. Son plus haut fait d’armes remonte au 19 août 2017 à la place de l’Obélisque de Dakar où après un discours enflammé contre la France, il a brûlé un billet de 5 mille FCFA, le FCFA qu’il assimile à un instrument de domination. La jeunesse africaine avisée aurait beaucoup plus apprécié qu’il brûle plutôt son passeport français qui donnait bien plus de droits et de privilèges sur le sol africain pour marquer sa désapprobation du système.

 

Les problèmes de l’Afrique ne sauraient être tributaires de la seule responsabilité de la puissance coloniale quand bien même elle doit assumer sa part de responsabilité, son passé colonial avec ses tares. Mais qu’avons-nous fait, africains pour nous en départir ?

 

Le combat de Kemi Seba est peut-être noble pour les nouvelles générations africaines, mais en même temps, il ne devrait pas être un fonds de commerce pour ce jeune qui aurait pu donner l’exemple par le travail et l’engagement citoyen. Plutôt que faire faire le jeu d’officines politiques et de lobby en perte de vitesse.

Zoodyinga

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