
Une trentaine de producteurs et de productrices ont été formés au centre d’écoute des jeunes de Bama, dans la province du Houet, région des Hauts-Basins sur l’integration d’une perspective sexospecifique dans la mise en oeuvre des activités agricoles. La formation s’est deroulée du 19 au 21 fevrier 2025.
La formation initiée par l’organisation Alliance pour une revolution verte en Afrique (AGRA) en collaboration avec le Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS Burkina) a regroupé plusieurs animateurs endogènes.
L’objectif est de renforcer leurs capacités. Les participants, pour la plupart issus des cooperatives rizicoles de la commune de Bama ont pu se familiariser avec trois modules, à savoir : la définition des concepts, la methodologie pour l’integration de la dimension de genre dans l’élaboration des projets et programmes agricoles et les outils d’analyse dans le secteur agricole.
Serge Bationo, Agronome formateur explique les motifs de ladite formation “il s’agit de voir avec les participants comment ils utilisent les connaissances acquises en matière de genre dans le système agricole. Qu’il n y ai plus de discrimination en matière de genre dans les exploitations agricoles. L’objectif c’est de casser les barrières pour que les femmes et la tranche jeune puissent avoir leurs parts d’exploitotations agricoles.”, a t-il dit
Oumou Sawadogo , presidente de la cooperative Faso Kanu ne cache pas sa joie, “je suis contente déjà de participer à cette formation. La formation s’Est bien passée. J’ai compris qu’il n’y a pas de difference entre homme, jeune et femme . “

Au terme de la formation, les producteurs et productrices ont temoigné leur satisfaction pour les connaissances acquises. Les participants ont souhaité que de telles formations se poursuivent pour mieux les sensibiliser sur la prise en compte du genre dans les exploitations agricoles.
Ce n’est pas la première fois que AGRA et son partenaire CEAS Burkina organisent une telle formation au profit des producteurs et productrices. Plusieurs localités comme Founzan et Houndé dans la région des Hauts-Basins ont beneficié de ces formations.
Mohamed Sanou
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