Journalisme, communication et conflits : 30 professionnels reçoivent leurs certifications

Submitted by Redaction on
Image
Jornalistes

Le vendredi 15 novembre 2024, l’Institut universitaire de formation initiale et continue (IUFIC) de l’Université Thomas Sankara a livré sa 2e et 3e cuvée d’auditeurs certifiés en journalisme, communication et Conflits. Baptisée « Confédération », la sortie de la 2e et 3e promotion d’auditeurs certifiés en journalisme, communication et Conflits est intervenue sous le parrainage du Professeur Serge Théophile Balima et de l’ambassadeur du royaume de Belgique au Burkina Faso. 


Au total, ce sont 30 impétrants composés de journalistes, de communicants, d’humanitaires ainsi que de forces de défense qui ont obtenus leurs parchemins en certification en journalisme, communication et Conflits.
Au terme de trois mois de formation, ces auditeurs ont été outillés pour un traitement équitable de l’information à travers l’analyse des terminologies utilisées face aux situations de crise afin de promouvoir la paix et la cohésion sociale. 

UIFIC


Pour M.Achille Diendéré, directeur de IUFIC, la sortie des auditeurs certifiés en journalisme, communication et Conflits est l’aboutissement d’un partenariat entre l’université Thomas Sankara à travers IUFIC et le Centre de formation de recherches scientifiques et technologiques à travers l’Institut des sciences et sociétés. Pour lui, cette formation s’inscrit dans le cadre d’un projet exécuté par un consortium d’universités et de centres de recherche à savoir l’Université Libre de Bruxelles, l’Université Saint-Louis de Louvain et l’IUFIC. Cette initiative vise à renforcer les capacités des journalistes, des communicants et des autres acteurs en matière de collectes, de traitement et de diffusion des informations sur les questions liées à la sécurité, au terrorisme et aux conflits pour une gestion efficace de la communication de crise.


Pour le délégué des promotions, Ismaël Barro, les défis qui se présentent dans le monde actuel exigent de nouvelles compétences pour les résoudre. « Cette formation nous a dotés d’outils qui nous permettent d’appréhender les faits avec recul, de les analyser avec plus de dextérité afin de trouver des solutions à ces défis », s’est félicité Ismaël Barro. S’agissant du nom de baptême « Confédération », le délégué des promotions a indiqué que les alliances comme celles des BRICS et de l’AES sont des exemples qui illustrent à suffisance que les initiatives qui prônent la Confédération portent l’espoir de ce monde. « En tant que journalistes et communicateurs certifiés, nous entendons accompagner cet élan vers des succès éclatants. Confédération, traduit notre ferme volonté à concrétiser l’idée d’une communication plus responsable prenant en compte nos divergences tout en préservant l’intérêt général dans toute situation de conflits ou de crise », a indiqué Ismaël Barro. Il a salué le professionnalisme et l’expérience du parrain Professeur Serge Théophile Balima dans la formation des jeunes. 

Théophile Balima


Pour le Pr Serge Théophile Balima, les auditeurs, en choisissant pour nom de promotion « Confédération » s’inscrivent dans la dynamique de l’histoire, car ils consacrent un signal fort donné par l’AES dans la refondation des États encore à la recherche de leur équilibre interne dans l’espace sous-régional. Il a invité ses filleuls à faire preuve de modération dans leurs critiques, tout en gardant à l’esprit que les acteurs sociaux ne sont pas parfaits, que les échelles sociales sont changeantes, et que le terrorisme moderne se nourrit des médias.

Belem .M
Zoodomail.com

 

Les trois dernières publications