Souvent appelées flux financiers illicites dans le secteur extractif, les opérations fourbes dans l’achat et la vente des minerais ont fait perdre au Burkina Faso plus de 2700 milliards FCFA sur la période de 2012 à 202, selon un rapport cosigné par la société civile burkinabè.
Le rapport de l’Initiative pour la transparence sur les industries extractives (ITIE-Burkina), remis ce mercredi au ministre en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, indique que «sur la période 2012-2021, la valeur des flux financiers illicites a été estimée à environ 2 774,59 milliards FCFA et a concerné l’exportation de quatre (4) produits miniers que sont l’or, le zinc, l’argent, le manganèse», selon les services de communication du ministre.
Le rapport précise que ces flux financiers illicites ont explosé sur la période post-insurrectionnelle, de 2015 à 2021, avec une valeur cumulée de 3 686,75 millions USD, soit quelques 2 212,05 milliards FCFA, dépassant les recettes minières engrangées par le Burkina Faso à la même période.
Le ministre de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, a félicité le comité de pilotage de ITIE-Burkina pour la qualité de l’étude, dont les résultats permettront de mesurer la problématique et de prendre les mesures nécessaires allant dans le sens de l’assèchement des sources de financements du terrorisme.
Agence d’Information du Burkina
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