Dame Kaboré, Agent itinéraire de santé a été victime deux fois de suite de vol dans la commune de Nagréongo. Mais elle est poursuivie le vendredi 27 octobre 2023 pour des faits d'atteinte à l'intimité d'autrui, et en répondait des faits au Tribunal de grande instance Ouaga 1 .
Ce sont des faits qui se sont déroulés dans un village voisin de celle de Nagréongo.
Dame Kaboré, qui travaille dans un centre de santé publique, est cambriolée deux fois de suite. Soit le 17 août et le 05 septembre.
Elle fait d'abord une déclaration à la police, puis, sans suite, un deuxième vol a lieu le 05 septembre.
Et c'est ce jour que dame Kaboré est appelée par les groupes d'autodéfense Koglwéogos, pour se voir dire que la cambrioleuse de son domicile a été appréhendée.
Elle s'y rend, et la prévenue, dame Adjara N., avoue les faits.
Il se trouve que celle-ci avait été attachée par une main par les Koglwéogos, et selon les confessions de la prévenue, elle devait se rendre à Zorgho, commune située loin de Nagréongo.
En plus, elle n'y connaît personne, dans ce village.
Pis, elle a été retrouvée devant le domicile de Kaboré, le deuxième jour du vol.
Mais là n'est pas l'objet de ce procès. Pendant que Adjara était entre les mains des Koglwéogos, Kaboré à tout filmé et balancé sur les réseaux sociaux, disant en substance de se méfier de cette dame qui est une voleuse.
C'est donc de là que sont venues les bisbilles.
Lors du procès, Kaboré explique qu'après publication de cette affaire sur les réseaux sociaux, elle a ensuite essayé de tout effacer, parce que la mère de la victime a confié que celle-ci ne jouit pas de toutes ses facultés mentales et commet des larcins de temps en temps.
Les choses devaient s'arranger, après moult tractations, mais elle est étonnée de se voir traduit en justice.
Elle n'y comprend rien, et explique qu'elle a envoyé son message dans un groupe WhatsApp qui s'est ensuite retrouvé sur les réseaux sociaux, sinon qu'elle ne sait pas comment faire pour ce genre de choses.
La victime demande que Kaboré reproduise une autre vidéo et audio pour la blanchir, parce qu'elle a été salie.
L'avocat de la prévenue explique que depuis cette affaire, sa cliente a fait des mains et des pieds pour se racheter, mais rien n'y fit. Outre cela, celle-ci est objet de menaces de toutes sortes au téléphone, car la victime compte se venger, et dit que quel que soit l'endroit où elle se trouverait, elle la retrouvera. Par ailleurs, la prévenue a dû demander une affectation suite aux menaces.
Le procureur requiert une peine de prison de 12 mois dont 06 fermes ainsi qu'une amende d'un million de FCFA. Le délibéré est pour ce 14 novembre prochain.
Image illustrative
B.SALLY
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