Une jeune fille de plus de la vingtaine a embarqué plus de 05 personnes dans une affaire qui laisse à désirer, parce que par pure jalousie. En effet, Amina O. est la copine de Fatao O. depuis un bon bout de temps. Elle a une amie, Serene O. et fréquentent l'homme.
Puis, Fatao se met à draguer Serene. Amina, qui a pris vent de l'affaire, met alors en place une stratégie pour intimider Fatao. Elle va voir sieur Ariel, un proche, et lui propose d'aller menacer Fatao. Celui-ci décline l'offre. Elle va alors trouver deux autres, Habib O. dit Gabonais et Issouf O. Ceux-ci acceptent d'aller intimider Fatao.
C'est ainsi qu'un soir du mois de juillet, ils se présentent chez la victime et se présentent comme des policiers. Fatao demande à voir leur carte professionnelle, mais ils n'en n'ont pas. S'engage alors une résistance entre les deux camps, puis Gabonais parvient à s'enfuir, laissant Issouf sur les lieux ainsi qu'un pistolet automatique.
C'est donc de fil en aiguille et sur enquête, de la police que l'on va remonter à la chaîne, avec pour tête de proue Amina. Elle reconnaît qu'elle a manigancé cette affaire par pure jalousie, car elle ne peut concevoir que son amie sorte avec son bien-aimé.
Sauf que dans cette affaire, deux personnes ont été embarquées, notamment Ariel et Omar. Ils n'ont en aucun cas agi dans l'affaire, sinon que par la citation de leur identité.
Ils se retrouvent ainsi à faire la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), sans en être responsables. Cela depuis plus de deux mois.
Sans surprise, le procureur a requis la relaxe pure et simple pour eux. Quant aux autres qui sont poursuivis pour acte de grand banditisme, il reconnaît qu'aucun bien n'a été subtilisé, et c'était juste pour une intimidation, donc requiert que ceux-ci aussi soient relaxés au bénéfice du doute.
La défense est contente de cette réquisition et jette l'anathème sur Fatao, qui, parce qu'il a les moyens financiers, appâte les jeunes filles dans une villa qu'il a loué pour assouvir ses désirs. Elle cite le cas d'une jeune fille de 18 ans qui a été victime de ses agissements.
En tous les cas, Amina, qui est la cause de tout cela, dit regretter son acte et ne s'y reprendra plus. Idem pour tous les autres, et le délibéré est pour ce 11 octobre prochain au Tribunal de grande instance Ouaga 1.
Image illustrative
A.SALY
Zoodomail.com
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