Devant le Tribunal : attentat à la pudeur sur une fillette de 08 ans, plus de peur que de mal !

Submitted by Redaction on
Image
Braguette

J. Bougma est un jeune électricien qui est poursuivi pour attentat à la pudeur sur une fillette de 08 ans. Il en répondait des faits le mardi 16 avril 2024, au Tribunal de grande instance Ouaga 1 . La victime, vu son âge, était représentée par son père, sieur Daniel O.

J. Bougoum est un prestataire de services de Daniel, pour les petites pannes électriques de sa maison qui est à Zaghtouli, à quelques encablures de la ville de Ouagadougou. Un jour, celui-ci lui fait appel pour des travaux dans la maison. Il lui montre ce qu’il faut faire, puis lui donne l’argent pour acheter le nécessaire, avant d’aller à son travail. 

Bougma, qui connait bien la famille, donc, habitué aux enfants, s’en va pour ses achats. C’est là que la fillette de 08 ans lui demande de lui apporter des bonbons. Il revient ensuite, et celle-ci est satisfaite. Il était en train de travailler, quand celle-ci s’est approchée pour l’aider un peu, en lui donnant des néons d’ampoules de rechange à terre, pendant qu’il était perché en haut. 

Il explique que plus tard, la fillette est allée s’asseoir dans un endroit. Elle avait laissé ses entrejambes ouvertes, et il voyait son intimité, si bien qu’il était excité. Après avoir fini son travail, il est descendu du plafond, puis, a ouvert son pantalon pour se masturber. La fillette n’a cependant pas observé tout cela. Après avoir eu son plaisir, il a refermé sa braguette comme si de rien n’était. En voulant sortir de la cuisine où il faisait son travail, la fillette lui demande de la porter sur son dos jusqu’au divan, dans le salon. Il lui fait alors plaisir, et repart à son atelier. Ces faits se sont déroulés le 07 décembre 2023. 

Ce 23 février 2024, soit deux mois après, Daniel l’appelle car il a besoin de lui. Il va donc dans la famille, puis le trouve en compagnie d’un de ses amis. Ils lui demandent si toutefois il a touché à la fillette, car celle-ci a tout raconté à sa mère. Bougma leur explique ce qui s’est passé, et des gifles lui sont administrés, puis, il est sauvagement ligoté, en témoignent des photos qui ont été transmises aux juges qui ont été indignés par des images repoussantes et insupportables. Après cela, la gendarmerie est venue emporter Bougoum, qui a ensuite été déféré pour tentative d’atteinte à la pudeur. 

Le père de la victime explique qu’après l’interpellation de Bougoum, et suite aux conseils de la gendarmerie, il est allé faire une visite médicale de la fillette où le médecin a diagnostiqué une tentative de pénétration forcée, entre autres, et qu’il lui fallait un suivi psychiatrique. Toute chose qui l’a assez bouleversé, en plus. 

Mais malgré la pression qui a été faite sur Bougoum afin qu’il dise la vérité et estimer un quelconque pardon, celui-ci est resté ferme dans sa déclaration. Il n’a même pas touché au caleçon de la fillette, ne parlons pas d’essayer de la pénétrer. Il n’a fait que se masturber, un point, un trait ! Sinon que si c’était le contraire, dès le même jour, la fillette allait le dénoncer, au lieu de deux mois après, pour qu’on vienne d'en parler. 

Une délégation venue de Zaghtouli pour demander pardon

Le père de la victime ne réclame cependant pas un centime, comme dommages et intérêts, et explique qu’il a tout simplement voulu corriger le prévenu pour ses agissements. Le Procureur, avant sa réquisition, a expliqué au plaignant que les actes qu’ils ont commis en ligotant le prévenu de la sorte sont passibles de poursuites, car des actes de tortures. Tout ce que ceux-ci avaient à faire est d’appeler les forces de l’ordre, afin que le coupable soit arrêté, mais avec ce qui est sur les photos comme sévices subies, celui-ci pouvait y perdre la vie. 

En tous les cas, il a requis la peine de prison de 12 mois et une amende de 500 000 FCFA avec sursis contre Bougma. 

Avant que le Tribunal ne délibère, un homme a levé la main pour parler. Le président du Tribunal a voulu savoir ce qu’il a comme lien avec le dossier. Il explique alors qu’il est venu avec une délégation coutumière et religieuse au nom du chef de Zaghtouli, afin de demander pardon au père de la victime, car ils vivent tous en communauté dans la localité, et que l’erreur est humaine. 

Après avoir demandé l’avis du père de la victime, qui a expliqué qu’il a voulu que l’affaire se limite à la gendarmerie, sauf qu’il en a été décidé autrement, le Tribunal a renvoyé Bougma des fins de la procédure d’attentat à la pudeur au bénéfice du doute, et pris acte du fait que Daniel O. ne se constitue pas partie civile, donc ne réclame rien. Cela, néanmoins, sans avoir bien rabroué Bougma, qui a intérêt à freiner ses ardeurs à la vue d’entrejambes de femmes, surtout d’un enfant.  

Image illustrative

O.TAPSOBA

Zoodomail.com

Les trois dernières publications